Model kariery służby cywilnej/fr: Różnice pomiędzy wersjami
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"MODÈLE DE CARRIÈRES DE LA FONCTION CIVILE" - le critère de base pour accéder à → la fonction publique est un examen permettant de vérifier les prédispositions générales d'un candidat au travail dans l'administration publique et non à un poste spécifique. Les examens - difficiles et exigeants - ont lieu au moins deux fois: à l'entrée du service et après le service préparatoire. Le modèle suppose une carrière progressive au bureau - du premier au plus haut niveau de la hiérarchie des services. Seule l'ancienneté dans l'administration publique compte pour les promotions. Ce modèle est caractérisé par une forte hiérarchie: vous ne pouvez pas être promu, contourner aucun niveau de carrière ou commencer un travail à un poste intermédiaire ou de direction. Le statut du fonctionnaire est déterminé par le droit public, ce qui signifie qu'il est employé par l'État et non par un bureau spécifique. Dans ce modèle, les exigences de formation conditionnant le travail sont strictement définies par la loi. Le processus du travail est plus normatif que ciblé. Un système distinct de rémunération et de pension des fonctionnaires est déterminé par la loi par des autorités qui ne sont pas obligées de parvenir à un accord avec les syndicats à ce sujet. Au travail, les fonctionnaires accordent une grande importance à la diligence, à l'intégrité et au respect de la loi. Ce modèle souligne l’importance des règles disciplinaires spéciales. Les critiques l'appellent le modèle « mandarin » ou le modèle « forteresse fermée », lui soulignant de nombreux inconvénients: la hiérarchie, la faible motivation des employés à générer de nouvelles idées et à atteindre une efficacité et une qualité maximales, le ritualisme, la rigidité du comportement, le manque de flexibilité, l’incapacité des fonctionnaires à gérer des situations avec des tâches extraordinaires ou atypiques, la participation courante au travail, la gestion du vieillissement, la résistance des employés aux réformes et aux changements. Les avantages du système sont notamment la stabilité de l’emploi, la durabilité de l’opération et son effet, qui consiste à limiter l’influence politique sur l’administration en empêchant l’administration publique de « votre » peuple, en éliminant la répartition des postes, en laissant le pouvoir discrétionnaire aux candidats et en exerçant une pression excessive de la part des politiciens. L’avantage est la « mémoire institutionnelle », c’est-à-dire la mémoire relative au fonctionnement du bureau, à ses procédures, à ses précédents, à ses possibilités et à ses moyens de règlement, ce qui contribue au fait que l’administration au sein des procédures établies fonctionne plus efficacement et sans retard indu, tout en réduisant les coûts fluctuation du personnel. Ce modèle se caractérise par la loyauté envers le bureau et la philosophie professionnelle façonnée, ce qui conduit à une plus grande identification des tâches exécutées dans l'intérêt public. Le modèle de carrière a été adopté - tout en maintenant les spécificités nationales - dans les pays suivants: l’Autriche, la Belgique, la France, la Grèce, l’Espagne, l’Irlande du Nord, le Luxembourg, l’Allemagne, le Portugal, la Slovénie, la Roumanie, le Chypre, la Slovaquie, la Bulgarie, la Turquie. [J. Itrich-Drabarek ]. | "MODÈLE DE CARRIÈRES DE LA FONCTION CIVILE" - le critère de base pour accéder à → la fonction publique est un examen permettant de vérifier les prédispositions générales d'un candidat au travail dans l'administration publique et non à un poste spécifique. Les examens - difficiles et exigeants - ont lieu au moins deux fois: à l'entrée du service et après le service préparatoire. Le modèle suppose une carrière progressive au bureau - du premier au plus haut niveau de la hiérarchie des services. Seule l'ancienneté dans l'administration publique compte pour les promotions. Ce modèle est caractérisé par une forte hiérarchie: vous ne pouvez pas être promu, contourner aucun niveau de carrière ou commencer un travail à un poste intermédiaire ou de direction. Le statut du fonctionnaire est déterminé par le droit public, ce qui signifie qu'il est employé par l'État et non par un bureau spécifique. Dans ce modèle, les exigences de formation conditionnant le travail sont strictement définies par la loi. Le processus du travail est plus normatif que ciblé. Un système distinct de rémunération et de pension des fonctionnaires est déterminé par la loi par des autorités qui ne sont pas obligées de parvenir à un accord avec les syndicats à ce sujet. Au travail, les fonctionnaires accordent une grande importance à la diligence, à l'intégrité et au respect de la loi. Ce modèle souligne l’importance des règles disciplinaires spéciales. Les critiques l'appellent le modèle « mandarin » ou le modèle « forteresse fermée », lui soulignant de nombreux inconvénients: la hiérarchie, la faible motivation des employés à générer de nouvelles idées et à atteindre une efficacité et une qualité maximales, le ritualisme, la rigidité du comportement, le manque de flexibilité, l’incapacité des fonctionnaires à gérer des situations avec des tâches extraordinaires ou atypiques, la participation courante au travail, la gestion du vieillissement, la résistance des employés aux réformes et aux changements. Les avantages du système sont notamment la stabilité de l’emploi, la durabilité de l’opération et son effet, qui consiste à limiter l’influence politique sur l’administration en empêchant l’administration publique de « votre » peuple, en éliminant la répartition des postes, en laissant le pouvoir discrétionnaire aux candidats et en exerçant une pression excessive de la part des politiciens. L’avantage est la « mémoire institutionnelle », c’est-à-dire la mémoire relative au fonctionnement du bureau, à ses procédures, à ses précédents, à ses possibilités et à ses moyens de règlement, ce qui contribue au fait que l’administration au sein des procédures établies fonctionne plus efficacement et sans retard indu, tout en réduisant les coûts fluctuation du personnel. Ce modèle se caractérise par la loyauté envers le bureau et la philosophie professionnelle façonnée, ce qui conduit à une plus grande identification des tâches exécutées dans l'intérêt public. Le modèle de carrière a été adopté - tout en maintenant les spécificités nationales - dans les pays suivants: l’Autriche, la Belgique, la France, la Grèce, l’Espagne, l’Irlande du Nord, le Luxembourg, l’Allemagne, le Portugal, la Slovénie, la Roumanie, le Chypre, la Slovaquie, la Bulgarie, la Turquie. [J. Itrich-Drabarek ]. | ||
− | + | Sources: Ch. Demmke, Civil Services Between Tradition and Reform, EIPA, Maastricht 2004 ■ J. Itrich-Drabarek, Uwarunkowania, standardy i kierunki zmian służby cywilnej w Polsce na tle europejskim, Varsovie 2010 ■ J. Itrich-Drabarek, The Civil Service in Poland – Theory and Experience, Frankfurt am Main 2015. |
Aktualna wersja na dzień 10:37, 12 lut 2020
"MODÈLE DE CARRIÈRES DE LA FONCTION CIVILE" - le critère de base pour accéder à → la fonction publique est un examen permettant de vérifier les prédispositions générales d'un candidat au travail dans l'administration publique et non à un poste spécifique. Les examens - difficiles et exigeants - ont lieu au moins deux fois: à l'entrée du service et après le service préparatoire. Le modèle suppose une carrière progressive au bureau - du premier au plus haut niveau de la hiérarchie des services. Seule l'ancienneté dans l'administration publique compte pour les promotions. Ce modèle est caractérisé par une forte hiérarchie: vous ne pouvez pas être promu, contourner aucun niveau de carrière ou commencer un travail à un poste intermédiaire ou de direction. Le statut du fonctionnaire est déterminé par le droit public, ce qui signifie qu'il est employé par l'État et non par un bureau spécifique. Dans ce modèle, les exigences de formation conditionnant le travail sont strictement définies par la loi. Le processus du travail est plus normatif que ciblé. Un système distinct de rémunération et de pension des fonctionnaires est déterminé par la loi par des autorités qui ne sont pas obligées de parvenir à un accord avec les syndicats à ce sujet. Au travail, les fonctionnaires accordent une grande importance à la diligence, à l'intégrité et au respect de la loi. Ce modèle souligne l’importance des règles disciplinaires spéciales. Les critiques l'appellent le modèle « mandarin » ou le modèle « forteresse fermée », lui soulignant de nombreux inconvénients: la hiérarchie, la faible motivation des employés à générer de nouvelles idées et à atteindre une efficacité et une qualité maximales, le ritualisme, la rigidité du comportement, le manque de flexibilité, l’incapacité des fonctionnaires à gérer des situations avec des tâches extraordinaires ou atypiques, la participation courante au travail, la gestion du vieillissement, la résistance des employés aux réformes et aux changements. Les avantages du système sont notamment la stabilité de l’emploi, la durabilité de l’opération et son effet, qui consiste à limiter l’influence politique sur l’administration en empêchant l’administration publique de « votre » peuple, en éliminant la répartition des postes, en laissant le pouvoir discrétionnaire aux candidats et en exerçant une pression excessive de la part des politiciens. L’avantage est la « mémoire institutionnelle », c’est-à-dire la mémoire relative au fonctionnement du bureau, à ses procédures, à ses précédents, à ses possibilités et à ses moyens de règlement, ce qui contribue au fait que l’administration au sein des procédures établies fonctionne plus efficacement et sans retard indu, tout en réduisant les coûts fluctuation du personnel. Ce modèle se caractérise par la loyauté envers le bureau et la philosophie professionnelle façonnée, ce qui conduit à une plus grande identification des tâches exécutées dans l'intérêt public. Le modèle de carrière a été adopté - tout en maintenant les spécificités nationales - dans les pays suivants: l’Autriche, la Belgique, la France, la Grèce, l’Espagne, l’Irlande du Nord, le Luxembourg, l’Allemagne, le Portugal, la Slovénie, la Roumanie, le Chypre, la Slovaquie, la Bulgarie, la Turquie. [J. Itrich-Drabarek ].
Sources: Ch. Demmke, Civil Services Between Tradition and Reform, EIPA, Maastricht 2004 ■ J. Itrich-Drabarek, Uwarunkowania, standardy i kierunki zmian służby cywilnej w Polsce na tle europejskim, Varsovie 2010 ■ J. Itrich-Drabarek, The Civil Service in Poland – Theory and Experience, Frankfurt am Main 2015.