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'''ADMINISTRATION DANS L'ÉGLISE''' - en droit religieux laïque, histoire et sciences sociales, le terme "église" (en grec “ekklesia”) désigne une réligion chrétienne organisée (par exemple, l'Église catholique, l'Église Orthodoxe ou les Églises catholiques orientales). L’administration dans l'église, c est : 1. un ensemble de toutes les activités impliquant l’exécution de tâches appartenant à une église donnée; 2. une équipe d'organes unipersonnels ou ceux collégiaux qui s’occupent de la gestion. Prenons l'exemple de l'administration de l'Église catholique qui est une organisation mondiale. En effet, elle a un système hiérarchique et une structure territoriale et administrative à plusieurs niveaux (provinces, régions religieuses, diocèses, doyennés, paroisses). Dans l'Église catholique, le niveau de base des autorités religieuses, ce sont des évêques qui exercent les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire: l'évêque de Rome (autrement dit le pape) dans l'église universelle ainsi que des évêques dans églises particulières (des diocèses). Des organismes auxiliaires spécialisés, dotés de pouvoirs de substitution ordinaires et de pouvoirs administratifs appropriés, assistent le pape et les évêques dans l'exécution de tâches administratives. Les organes auxiliaires du pape sont la Curie romaine et les légats apostoliques. Les organes auxiliaires de l'évêque diocésain sont: le vicaire général, le vicaire apostolique, l'économe diocésain, le modérateur de la Curie. Ce sont des organes unipersonnels qui font partie de la curie diocésaine. Les organes collégiaux sont, entre autres, Collège de conseilleurs, Conseil presbytéral. Les doyens et les prêtres sont des entités auxiliaires individuelles de l'évêque diocésain dans les unités organisationnelles qui leur sont confiées comme des doyennés et des paroisses. Les procédures des organes ecclésiastiques d’autorité administrative sont définies par la procédure administrative générale (élaboration des actes administratifs) et la procédure spéciale qui concerne la gestion des biens de l’église, la révocation et les mutations des prêtres, la réduction du clergé au statut laïc, l’expulsion des membres des congrégations religieuses, les questions matrimoniales et l’imposition de sanctions administratives [ B. Górowska].
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2004 ■ K. Walczuk, Rządowa administracja wyznaniowa w Polsce, „Studia z Prawa
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Wyznaniowego” 2006, num. 9.
  
 
Sources: Kodeks Prawa Kanonicznego [z 1983 r.], przekład polski zatwierdzony przez Konferencję Episkopatu Polski, Poznań 1984 ■ J. Krukowski, Prawo administracyjne w Kościele, Varsovie 2011.
 
Sources: Kodeks Prawa Kanonicznego [z 1983 r.], przekład polski zatwierdzony przez Konferencję Episkopatu Polski, Poznań 1984 ■ J. Krukowski, Prawo administracyjne w Kościele, Varsovie 2011.

Wersja z 23:41, 15 mar 2020

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ADMINISTRATION CONFESSIONNELLE – les organes au sein des structures administratives compétentes pour régler les questions liées à l’exercice de la liberté de conscience et de religion, qui est confi é aux individus et aux associations religieuses (dénominations). Tels organes de contrôle existent dans des pays dotés de systèmes politiques différents. Leur structure, leurs compétences et la nature de leur surveillance (répressive, préventive ou informative) résultent, entre autres, du modèle de relation état-église adopté dans un pays donné (modèle de connexion ou de séparation). L’administration religieuse centrale peut être située: 1. dans un ministère distinct pour les affaires religieuses ou ecclésiastiques; 2. dans un organe séparé (comité, bureau, agent, par exemple), qui relève du gouvernement ou d’un ministère; 3. dans le ministère, qui a la responsabilité de l’administration confessionnelle (par exemple, éducation, justice, culture, affaires intérieures) – cette dernière solution est utilisée par la plupart des pays du monde. En Pologne, depuis 1919, le deuxième et le troisième variante ont été utilisées. A partir de 2015, le ministre de l’interieur est l’organ administratif responsable dans ce domaine. D’autres ministres (par exemple, compétents en matière de l’éducation, des fi nances, de la politique étrangère, de la défense, de la politique sociale, du santé) exercent les pouvoirs de supervision lorsqu’elle tombe dans le cadre de leur propriété objective. Les fonctions des autorités territoriales d’admission remplies par les voïvodes: la supervision qui concerne principalement l’émergence de confessions, d’activités de culte en dehors des lieux de culte, de création par les confessions nouvelles unités organisationnelles, la nomination des étrangers à des postes de direction dans la proposition d’inscription. Les tâches dans le domaine des confessions religieuses sont accomplies par: pour le ministre chargé des affaires intérieures – le département des dénominations religieuses et des minorités nationales et ethniques, pour le voïvode – le département des affaires citoyennes et des migrations du bureau de la voïvodie. [B. Górowska] Sources: P.A. Leszczyński, Administracja wyznaniowa wybranych państw współczesnych – zarys zagadnienia, [en:] Prawo wyznaniowe w systemie prawa polskiego: materiały I Ogólnopolskiego Sympozjum Prawa Wyznaniowego, éd. A. Mezglewski, Lublin 2004 ■ K. Walczuk, Rządowa administracja wyznaniowa w Polsce, „Studia z Prawa Wyznaniowego” 2006, num. 9.

Sources: Kodeks Prawa Kanonicznego [z 1983 r.], przekład polski zatwierdzony przez Konferencję Episkopatu Polski, Poznań 1984 ■ J. Krukowski, Prawo administracyjne w Kościele, Varsovie 2011.

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